La Fabrique Électro
EXPÉRIMENTER LE DO IT YOURSELF
Dans le cadre de l’opération initiée par la SACEM en partenariat avec les Ministères de l’Éducation Nationale et de la Culture, SUDS propose à Rayess Bek de partager son quotidien de créateur avec les élèves d’une classe de 6e du collège Vincent Van Gogh. Entre avril et mai 2022, La parole et l’écriture des élèves est au cœur de cette nouvelle Fabrique Électro, visant à expérimenter des passerelles entre création électro et musiques urbaines, et à laquelle sera associé un professeur de musique.
LA CRÉATION D'UN CARNET SONORE
Ce projet, s’inscrit dans le prolongement du Carnet Sonore imaginé par Rayess Bek, après avoir plongé dans les archives sonores musicales du monde arabe. Son travail s’axe sur un triptyque : écriture de textes individuels, inspiration musicale personnelle et création collective. Les collégiens sont ainsi invités à concevoir une écriture réelle ou fictive à partir de leur imaginaire et de leurs rêves de grands enfants.
Le 10 mai 2022 à 18h30 ils présentent publiquement le résultat de leur aventure musicale et collective à la Maison de la vie associative d’Arles.
Depuis 2015, le projet Carnet Sonore a été partagé et produit avec des adolescents âgés de 12 à 17 ans, des adultes non musiciens ou dans le cadre d’un stage de citoyenneté.
AVEC RAYESS BEK
Né à Nabatieh (Liban) en 1979, Waël Koudaih détient un master professionnel en Arts appliqués de l’ALBA (Académie Libanaise des Beaux-Arts) et un post diplôme de l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Art Déco de Paris) en art interactif. De 2000 à 2012, sous le pseudonyme de « Rayess Bek », Waël Koudaih devient l’un des représentants majeurs des musiques urbaines dans le monde arabe. Auteur, compositeur, interprète, il participe à des résidences d’écriture et de composition en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
À partir de 2012, Waël Koudaih se dirige vers une forme musicale plus performative notamment avec le concert narratif « Good Bye Schlondorff » diffusé dans de nombreux lieux comme le Centre Pompidou, Festival Banlieues Bleues et le HKW (Haus der Kulturen der Welt – Berlin), ou encore « Love and Revenge », un concert visuel en duo avec la vidéaste Randa Mirza. Il collabore sur des projets très variés, tel que « Hommage à Mahmoud Darwich » de Rodolphe Burger, « These Shoes are made for walking » danse contemporaine de Nancy Naous et « Ce qui nous regarde », théâtre documentaire de Myriam Marzouki ou encore « Nathan le Sage » mise en scène par Nicolas Stemann.
EN PARTENARIAT AVEC :
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