Arles est une ville où l’on chante dans de nombreuses langues des airs populaires ou savants, de Méditerranée et au-delà. Plus de 150 chanteur·ses arlésien·nes professionnel·les, semi professionnel·les ou amateur·es participent au Grand Chœur.
Cet ensemble, créé en 2021 par la chanteuse et multi-instrumentiste Manon Ghobrial, réunit une dizaine de chanteur·ses. Leur répertoire est balkanique et présente des chants venus de Bulgarie, Macédoine, Grèce et Géorgie.
Créé par Guylaine Renaud, cet atelier de chant réunit des chanteuses et chanteurs autour d’un répertoire original constitué principalement de ses compositions en langue d’oc et en français. Femme troubadour, Guylaine est originaire de Marseille et vit à Arles depuis dix ans. Elle y a développé de nombreux projets personnels et s’investit pleinement dans la vie culturelle de la ville : créations sonores pour le Museon Arlaten, organisation de l’événement «À la Soupe !» ou direction du groupe de chanteuses de rues les CamineurEs. Elle est proche de Manu Théron, a participé à la seconde mouture de Gacha Empega en 1999 et a récemment rejoint le chœur féminin Madalena.
Ce quintet vocal féminin a été initié en 2013 par Emmanuelle Bunel autour d’un répertoire qui traverse la Méditerranée, l’Europe et les Balkans. Il est dirigé à présent par Germana Mastropasqua, chanteuse romaine, qui fut chercheuse et chanteuse aux côtés de Giovanna Marini et apporte ses talents à des projets de créations avec Xavier Rebut et d’autres artistes dans le domaine de la musique et du théâtre.
Pour le répertoire du Grand Chœur, les Cytèles ont proposé Ederlezi.
Cet ensemble de 40 chanteur·ses chante la musique d’Amérique latine depuis plus de trente ans sous la direction du ténor, instrumentiste et compositeur d’origine péruvienne Kato Rodriguez. Leur répertoire comprend de nombreux chants traditionnels et des œuvres emblématiques telles la Misa Andina, la Misa Criolla ou le Kuntur Watchana. Ils se sont produits avec les célèbres ensembles Los Calchakis et les Quilapayun ou ont animé de
nombreuses corridas goyesques dans les Arènes d’Arles. Pour le Grand Chœur l’ensemble a proposé d’inclure El pueblo unido jamás será vencido.
Depuis 1985, l’EVA s’adonne aux chants classiques et sacrés avec une prédilection pour des œuvres des XVIIIe et XIXe siècles. Aujourd’hui constitué de 50 choristes, sous la direction de Pascal Stutzmann, également chef du chœur nîmois Espeyrel et musicothérapeute, l’EVA a accueilli avec enthousiasme l’idée de s’exercer aux chants populaires et a proposé pour le Grand Chœur l’œuvre la plus chantée du répertoire savant : L’Hymne à la joie de Beethoven.
Constitué d’une quinzaine de voix réunies autour de Xavier Rebut, Voci in Campo perpétue depuis 2015 les traditions vocales italiennes en Pays d’Arles. Chanteur, compositeur, pédagogue et maître de stage régulier durant le festival Les Suds, à Arles, le chef de chœur fut un collaborateur de la grande chanteuse et chercheuse Giovanna Marini. Il forme un duo avec Germana Mastropasqua, et pratique la polyphonie italienne en quatuor et différentes formations pour lesquelles il compose également.
À ces chorales déjà actives s’en ajoutent d’autres constituées pour l’occasion :
• Les chanteur·ses de l’ESAT Les Abeilles et les résident·es de l’EHPAD Enclos Saint Césaire, dirigé·es par Manon Ghobrial.
• Les choristes des quartiers du Trébon et de Griffeuille, entraîné·es chaque semaine par Guylaine Renaud dans les locaux du CCAS d’Arles – Foyer Barailler.
• Celleux du village de Salin de Giraud, encadré·es par Mireille Maïlis, musicienne intervenante du Conservatoire de Musique du Pays d’Arles.