Recréant l’accord originel avec le Tout-Monde, une onde sonore surgie des entrailles monte vers le cœur, remplit la gorge, perce le crâne et se déploie vers le ciel, tourbillonnant en paliers comme l’oiseau porté par les airs qui l’élèvent plus haut encore… Basa Ahaide : chant sauvage, sans paroles, né du presque-imperceptible, s’abreuvant au sensible, vivant de et dans sa vulnérabilité. Chant intel.ligent qui abolit toutes frontières : entre intérieur et extérieur, entre culture et nature, entre artistes et public. Chant puissant qui va au-delà (haratago, en langue basque) des corps, organisant les retrouvailles bouleversantes avec notre part archaïque, pré-historique.
Forgé dans la tradition orale des chants basques des bergers montagnards qui honoraient la beauté du monde, Julen Achiary a trouvé dans les musiques modales turques et d’Azerbaïdjan, la formule qui saurait singulariser sa musique. Et quand la tradition renaît dans la création, elle émerveille… tel un Phoenix majestueux !
Avec Julen Achiary (voix, percussions), Nicolas Nageotte (clarinette, duduk), Bastien Fontanille (vielle à roue, banjo) et Jordi Cassagne (violone - contrebasse de viole de gambe)
Entre abbatiale romane et Palais du XVIIe siècle, la Cour de l’Archevêché accueille des artistes rares ou en formation inédite pour des concerts intimistes.
La veille, Julen Achiary répond aux questions de Jeanne Lacaille, lors du Salon de Musique
À la même heure, le lendemain
Pendant la semaine, Julen Achiary dirige un stage voix