Deux parcours artistiques pour un salon de musique. José Menese chante la liberté au temps du franquisme à travers les mots du peintre poète ami Francisco Moreno Galván. Israel Fernández rappelle aujourd’hui par son chant que le flamenco est une expérience musicale sensible, émotionnelle, incarnée. Son imaginaire se façonne au contact du disque, en particulier des enregistrements de Camarón de la Isla. Israel Fernández ne s’aventure pas du côté de l’imitation. Il la défie. Il l’éprouve et la transfigure au contact de certaines figures familiales, à travers sa rencontre avec le guitariste Diego del Morao.
Corinne Frayssinet Savy, docteur en philosophie, HDR musicologie, ethnomusicologue et anthropologue de la danse, est chargée de cours au Département de Musique et Musicologie de l’université Paul Valéry Montpellier 3 et chercheuse associée à IReMus UMR 8223 (CNRS-Sorbonne Université), au RIRRA21 (UPVM3). Ses champs de recherche sont les ontologies musicales et sonores, les théories de la performance et les techniques du corps. Elle est l’auteur d’articles et de chapitres de livres sur le flamenco. Elle publie chez Actes SudIsrael Galván. Danser le silence. Une anthropologie historique de la danse flamenca (2009) et sa traduction Israel Galván. Bailar el silencio. Una antropología histórica del baile flamenco (2015).
Ce Salon de Musique est précédée de la projection de Menese...
... et Israel Fernández sera en concert le 13 juillet au Théâtre Antique