Inspiré du hip-hop, de la capoeira et des danses africaines, le krump est une danse intense et expressive, qui se distingue par son énergie débordante et ses mouvements dynamiques. Combinant cette pratique à celle des danses traditionnelles comoriennes telles que le sambe, le tari et l'igwadu, Salim M’zé Hamadi Moissi convie les danseur·ses de niveau intermédiaire, avancé ou professionnel, à partager son univers chorégraphique hybride. Tout en progressant vers une chorégraphie commune, la pédagogie déployée ici permettra à chacun·e, d’explorer et d’approfondir son propre style, en y intégrant de multiples influences. Transcendé·es par le mouvement, il s’agira d’expérimenter la folie du corps et d’appréhender la manière dont l’énergie peut devenir poésie corporelle.
Ce stage est ouvert à toutes celles et ceux, de bonnes conditions physiques et musculaires, ayant une pratique régulière de la danse, quel que soit le style.
Prodige de la danse urbaine, représentant de la nouvelle génération de danseurs et chorégraphes afro-contemporains, le Comorien Salim M’zé hamadi Moissi, dit Seush, danse depuis son plus jeune âge. En 2006, le film Rize de David LaChapelle détermine son parcours chorégraphique : il y découvre le krump, empreint de la même énergie et de la même pulsion de violence que celles qu’il porte en lui. Sa carrière démarre en 2009, en tant qu’interprète dans les pièces de Marianne Niox au Sénégal, Arnaud Ndoumba au Gabon ou Anthony Egéa à Bordeaux. Une formation à l’École des Sables de Germaine Acogny plus tard, il fonde en 2014 aux Comores, la compagnie Tché-Za avec laquelle il donne libre court à sa créativité : Wutama Hip Hop, Soyons Fous, Kreuz, L’Expat’… En 2019, Massiwa fait de lui le premier Comorien à présenter une pièce à l’Opéra de Paris Bastille. Avec Chiromani en 2022, il réussit la fusion de nombreux styles : la dynamique de la danse africaine, la précision du classique, des mouvements de hip-hop, l’expressivité du krump ou encore l’audace du contemporain, métissés avec diverses danses féminines et masculines qui rythment les temps forts de la vie aux Comores.
© Rémy Artiges pour Libération
Samedi 19 juillet, une présentation publique de fin de stage aura lieu en journée.
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