Né sur l’île de la Réunion, des douleurs de l’arrachement des esclaves à leurs terres, le maloya est le fruit d’un long métissage. Si la version originelle est essentiellement basée sur des percussions d'instruments traditionnels (roulèr, kayamb, bobre, pikèr), c’est à travers une version orchestrée pour ensemble de soufflants et petites percussions* qu’Ondine Razafimbelo et Théo Morel vous proposent d’aborder ce riche répertoire. Instrumentistes de niveau intermédiaire, avancé ou professionnel (3 ans de pratique minimum), après avoir exploré les rudiments rythmiques et quelques standards parmi les chants maloya, il s’agira de mettre en application, sur votre instrument, les codes de cette musique (questions-réponses, rythmiques, improvisation), et de prendre plaisir à jouer le maloya en fanfare !
*Accessible en priorité aux soufflant·es (saxophones, trompettes, trombones, cors, clarinettes, flûtes…), ce stage est aussi ouvert aux petites percussions (cloches, hochets, triangles…).
Théo Morel est multi-instrumentiste, (guitare, chant, oud et percussions). Formé aux musiques actuelles amplifiées et au jazz au sein du CRR de Paris puis au Pôle Sup’93 avec Vincent Ségal et Julien Lourau, il joue actuellement au sein de projets à la croisée de ces influences : c, Masca Son, Vyin War Sa, avec lesquels il s’est produit sur les scènes et festivals hexagonaux (Ville des Musiques du Monde, Les Détours de Babel, la Philharmonie de Paris...). Ondine Razafimbelo est musicienne et docteure en musicologie. Formée au piano classique et jazz au sein du conservatoire Érik Satie puis en musiques actuelles amplifiées au CRR de Paris, elle pratique également les percussions du monde arabe (daf, darbuka) dans divers projets. Enseignante pendant 5 ans à l’université Paris Sorbonne en musicologie, elle participe en 2023 à la création de Séksion Maloya, en tant que percussionniste, vocaliste et arrangeuse. Ensemble, ils collaborent avec plusieurs musicien·nes de l’île de la Réunion (Sami Pageaux-Waro, Zanmari Baré…) dans le cadre de la création d’une méthode d’apprentissage du maloya.
© Paolo Rezze
Samedi 19 juillet, une présentation publique de fin de stage aura lieu en journée.
Les maîtres de stage adaptent les exercices proposés aux niveaux des stagiaires, et tandis que l’un·e fait travailler l’ensemble, l’autre peut si besoin, aborder avec un petit groupe de stagiaires une notion en particulier.
Le jeudi, les participant·es au stage d’accordéon avec René Lacaille vous rejoindront pour jouer à vos côtés Rest’la molaya d’Alain Péters.
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Les stagiaires bénéficient de tarifs réduits pour les concerts du festival, profitez-en !