Soirée Suds - Théâtre Antique
Magnifiquement restauré, d’une beauté et d’une acoustique exceptionnelles, le Théâtre Antique abrite 2000 places assises et un orchestra de 500 places pour danser sous la voûte étoilée, ou pour s’installer au plus près des artistes. Chaque Soirée Suds offre deux concerts sublimés par la magie des lieux… avec des formations musicales de renommée internationale, ou en découverte en France et en Europe.
Djazia Satour . ALGÉRIE/FRANCE / 45 min.
Mardi 9 juillet à 21h30
Un brin soul, une voix mélodieuse vient ranimer les couleurs d’une enfance baignée de chaâbi algérois et de musique arabo-andalouse. Après un passage en terres trip hop, l’ex-choriste du groupe Gnawa Diffusion se tourne vers ses origines pour créer un univers musical qui la place désormais sur le devant de la scène. Accompagnée par des instruments emblématiques de cette nostalgie réinventée (banjo, oud, bendir, mandole, violon), elle chante en arabe et dans un style très personnel, les errances de l’exil et de l’amour. Une folk-song inspirée !
Avec Benoit Richou (guitare, choeurs), Rémi d'Aversa (claviers, batterie, machines, choeurs) et Rabah Hamrene (banjo, mandole, violon, percussions).
Deuxième partie de soirée
Djazia Satour, née en 1980, quitte son Algérie natale à l’adolescence. Sur les scènes grenobloises, elle fait ses premiers featuring à 13 ans, découvre les studios et les tournées avec Gnawa Diffusion, la formation de son demi-frère, Amazigh Kateb, avant de se faire remarquer au sein du groupe grenoblois MIG.
Son premier EP solo Klami (2010), puis l'album Alwâne (2014), partagé entre arabe et anglais, lui valent une sélection Fair, un bel accueil du public et des médias, ainsi que des moments chaleureux passés sur la route qui lui inspirent une nouvelle phase d'écriture. Avec Aswât (2018), elle choisit de chanter uniquement en arabe, et explore le territoire sonore de son pays d’origine dans une veine créative plus personnelle. "Aswât signifie "des voix". Ce sont celles qui nous viennent de loin, des quatre coins du monde et qui sont un peu inaudibles dans l’avalanche de messages que nous recevons aujourd’hui. Il y a la voix des exilés, celle des demandeurs d’asile, celle du grand amour qui ne disparaît pas, même dans les décombres… C’est un disque ouvert sur l’actualité, qui évoque des sujets qui me touchent mais par le biais d’une écriture imagée plutôt que d’un discours."
© Yannick Siegel
Deuxième partie de soirée
Ibrahim Maalouf invite Haïdouti Orkestar
Liban / Balkans / France
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