the music of strangers
Yo-Yo Ma and the Silk Road Ensemble
Un film de Morgan Neville
USA / 2015 / 1h36
Jeudi 7 mars, 20h30 . Éden Cinéma, Fontvieille
20h30 - Introduction musicale de la projection du film The Music of Strangers par MINA GHOBRIAL. Premier Prix de la Convention Internationale de Flûte traversière à Nice en 2010, ce flûtiste égyptien virtuose s’installait la même année à Marseille. Soliste de l'Orchestre de Chambre d'Alexandrie, de l'Orchestre Symphonique du Caire et de l'Orchestre symphonique du CNNR de Marseille, il se produit dans le monde entier et collabore régulièrement avec des artistes de renommée mondiale, dont Yo-Yo Ma, pour des récitals ou des master classes.
21h - Projection du film
Avec humour, tendresse et beaucoup d’émotion, The Music of Strangers raconte l’histoire de personnes exceptionnelles de talent, d’humilité et de générosité, des musiciens prodigieux venus du monde entier et rassemblés à l’initiative du violoncelliste légendaire Yo-Yo Ma, qui de par sa renommée internationale, a collaboré avec les artistes les plus influents.
Des plus grandes salles de concert européennes aux camps de réfugiés de Jordanie, des rives du Bosphore aux montagnes chinoises, ces virtuoses – dont la chanteuse kurde Aynur et le joueur de kamantché iranien Kayhan Kalhor, déjà accueillis par les SUDS - unissent leur art et leurs cultures et font la démonstration qu'avec des idées simples et des convictions fortes, on peut changer le monde.
"Parce qu'à l'intersection des cultures viennent les idées nouvelles", le violoncelliste sino-américain Yo-Yo Ma rassemblait en 2000 cinquante musiciens issus des pays traversés par l'ancienne route de la soie. Ainsi naquit le Silk Road Ensemble, formation internationale à géométrie variable. De ce portrait de groupe humaniste et nuancé, à la bande-son enthousiasmante (superbes scènes de concert), le documentariste américain Morgan Neville fait ressortir d'attachantes personnalités : Yo-Yo Ma, bien sûr, mais aussi l'Iranien Kayhan Kalhor et son kamancheh (vièle perse), la Chinoise Wu Man au luth pipa, le clarinettiste syrien Kinan Azmeh, la Galicienne Cristina Pato et sa gaïta (cornemuse). Cinq citoyens du monde, convaincus qu'on ne peut répondre à la violence que par la beauté."
Sophie Bourdais - Telerama