LIRAZ

Israël-Iran

Soirée en partenariat avec la Région SUD et la CNR – Compagnie Nationale du Rhône.

Un cri du cœur. Celui de cette fille de Juifs séfarades d’Iran qui, sans jamais avoir pu poser le pied sur la terre natale de ses aïeux, chante pour ses sœurs oppressées par le régime iranien actuel.
Inspirée de l’esprit seventies des années précédant la Révolution islamiste, entremêlant chant en farsi et électro, sa pop tradi-moderne fait se tutoyer les târ, saz et zarb persans avec les claviers, violon et guitare. Enregistré avec la participation d’artistes iranien·n·e·s venu·e·s dans le plus grand secret de Téhéran à Istanbul, son dernier album Roya (Fantaisie) fait chanter et danser, poings levés, l’espoir de liberté !

Avec Liraz Charhi (chant), Roy Chen (batterie), Tomer Zuk (claviers), Nimrod Godfarb (basse) et Gilad Levin (guitare).

Liraz a grandi à Tel-Aviv, en Israël. Ses parents sont iraniens, mais elle n’a jamais eu l’occasion de se rendre dans leur pays en raison des circonstances politiques. La distance imposée l’a rendue très curieuse vis-à-vis de cette culture, qui marque tout son travail artistique. Pendant une dizaine d’années passées sur les plateaux de tournage en Israël et à Hollywood, Liraz a appris seule la musique iranienne, s’inspirant des histoires qui ont jalonné son héritage. En 2018, son premier album Naz, une collection de reprises de chansons pop principalement prérévolutionnaires de ses chanteuses iraniennes préférées, avait illuminé les médias sociaux iraniens, faisant d’elle un emblème d’un mouvement naissant défendant les droits des femmes, en Iran et ailleurs.