Prix des Musiques d’Ici 2021
Syncrétisant leurs héritages, ces Troubadours du Monde donnent à entendre une musique du voyage : primitive et insolite, extatique et magique… Entre les instruments qui résonnent d’Afriques, jaillissent de puissantes voix incantatoires qui semblent sorties autant des kabars réunionnais que des parrandas du Barlovento, au nord du Venezuela. Empreints des airs des peuples esclavisés sur la Route du cacao, leurs chants de louanges et de fêtes rurales possèdent la force du vent, la puissance de l’eau, les énergies de la terre et du ciel !
Avec Rebecca Roger Cruz, Margaux Delatour, Luc Moindranzé Karioudja et David Doris (chant, percussions) et Manuel Rangel (maracas).
« Les membres du groupe sont tous de cultures différentes, Rebecca (que les festivalier·ères découvraient l’été dernier à travers le concert d’Aa’in ou son stage de Chants vénézuéliens ndlr) qui veut faire connaître un style méconnu, Margaux qui aime cette culture et la vit comme une identité rêvée et Luc et David qui partagent, grâce au maloya, un certain héritage issu de l’esclavage, de la transe, du lien au feu et à la terre. On n’a pas le même bagage culturel mais on a le même langage, la musique, une musique qui s’est construite dans une ville très ouverte, Lyon, une musique qui porte en elle une philosophie universelle. C‘est une musique qui pleure les joies les plus grandes et qui sait faire rire des peines et des galères. Notre musique n’est pas une musique traditionnelle, c’est une musique de voyage. »
¡ Qué viva Abya Yala ! Abya Yala, terre de vie, est le nom choisi par les nations autochtones d'Amérique latine pour désigner leur continent : décolonialité, résistance culturelle, solidarités et identités au pluriel pour cette Nuit de clôture !
Dans le cadre de la Nuit de la Cumbia du samedi 15 juillet, votre billet pour ce concert vous donne aussi accès aux concerts de Combo Chimbita et de Son Rompe Pera.