Après Les Cavaliers de l’Aurès et leurs codes d’honneur, les Chants Mystiques, voici l’Amour courtois : un répertoire essentiellement oral et masculin issu de la tradition des Chouia de l’est-algérien, dont la poésie à peine voilée célèbre le désir charnel des hommes pour Dalila, Fatma, Zina…
Explorant dans une approche anthropologique le patrimoine de son Aurès natal, cette artiste collecte et réhabilite depuis plus de 30 ans une mémoire collective afin de sauver une culture mise à l’épreuve de l’oubli. Pureté du timbre, inflexions fulgurantes, art de l’improvisation et une éloquence vocale qui n’a d’égale que l’élégance de ses interprétations, elle réussit à insuffler toute la tendresse et l’allégresse que portent ces chants de fêtes villageoises.
Avec Houria Aïchi (chant, bendir), Mohamed Abdennour (mandole, oud, chœurs), Ali Bensadoun (flûte, percussions, chœurs), Adhil Mirghani (percussions, chœurs), Taoufik Mimouni (claviers, chœurs)
Entre abbatiale romane et Palais du XVIIe siècle, la Cour de l’Archevêché accueille des artistes rares ou en formation inédite pour des concerts intimistes.