Fortement attachée à la diffusion et à la transmission des traditions culturelles de son pays d’origine, Souad Asla vous initie aux chants et danses du Sahara algérien.
Après avoir illuminé le Théâtre Antique avec son groupe Lemma en 2022, Souad Asla revient partager avec vous les traditions culturelles de son pays d’origine. Fortement attachée à leur transmission, Souad Asla vous initie à un répertoire traditionnellement féminin, de chants et danses du Sahara algérien. Ce stage ouvert à tous·tes, a pour objectif principal de rassembler les participant·es autour d’une expérience profondément humaine, qui constitue dans le sud saharien, le lien social par excellence. Un travail linguistique vous permettra d’intégrer les paroles, leur prononciation et la signification des chants que vous interpréterez en chœur et en cercle. Vous découvrirez également les rythmes de bases de ce répertoire, joués aux percussions (clap, bendir), tout en développant un travail d’improvisation corporelle visant à développer l’expression libre et à vivre un moment de partage et de communion, où chacun·e trouvera sa juste place.
Cette chanteuse, compositrice et autrice née à Béchar, dans le sud de l’Algérie, défend avec ferveur la riche tradition musicale du désert algérien. Puisant dans le diwan, le malhoun, le zeffani ou le gnawi, elle a su inventer un langage personnel qui doit autant aux sons de son enfance qu’aux fusions découvertes à Paris, où elle vit depuis 20 ans. Avec Lemma, un projet qu’elle porte depuis plusieurs années et que les festivalier·ères ont eu le plaisir de découvrir sur la scène du Théâtre Antique en juillet dernier, elle a réuni des musiciennes de Béchar dont les pratiques musicales étaient jusqu’à présent confinées aux rites intimes réservés aux femmes. À leurs côtés sur les grandes scènes européennes, elle a démontré qu’il existait, dans une société traditionnellement patriarcale, un niveau de virtuosité féminine rarement mis en évidence, et dont les traditions et les transmissions se perdent au fil du temps. « Mon rêve, c’est de prendre un enregistreur et de sillonner le désert afin de récolter tous les textes. Je le fais à petite échelle. Il faut que les gens prennent conscience du trésor que nous avons. Notre musique est une musique qui guérit. »
samedi 15 juillet : une présentation publique de fin de stage aura lieu