Soirée Suds - Théâtre Antique

Magnifiquement restauré, d’une beauté et d’une acoustique exceptionnelles, le Théâtre Antique abrite 2000 places assises et un orchestra de 500 places pour danser sous la voûte étoilée, ou pour s’installer au plus près des artistes. Chaque Soirée Suds offre deux concerts sublimés par la magie des lieux… avec des formations musicales de renommée internationale, ou en découverte en France et en Europe.

COMPlet
bombino (niger) / 45 min

Mercredi 12 juillet à 21h30

En partenariat avec la Compagnie Nationale du Rhône
Soirée du Club des entreprises partenaires des SUDS, à ARLES
cnr

Devenu un des artistes emblématiques de la jeune génération touarègue, Omara Moctar alias « le bambin » égrène sur sa guitare un blues rock du désert hypnotique. Guitar-héros de la rébellion, sa musique d’une apparente simplicité acoustique allie riffs incandescents et voix feutrée. Ses compositions en français, arabe ou tamasheq, chantent la paix et la mémoire de son peuple. Voyageur de l’exil, cet autodidacte accompli qui apprit avec des cassettes d’Ali Farka Touré, est comparé à Jimi Hendrix ou Carlos Santana... Nouvelle voix du Sahara et du Sahel, son énergie rebelle électrise les nuits les plus chaleureuses !

Omara Moctar aka Bombino passe son enfance avec ses seize frères et soeurs, entre le camp nomade où il est né et Agadez, la plus grande ville du nord de Niger. L’âme rebelle, il quitte l’école à l’âge de neuf ans et s’installe chez sa grand-mère qui l’élève suivant le code moral du peuple Touareg.

Suite aux premières révoltes touarègues en 1990, il est contraint de fuir, accompagné de son père et de sa grand-mère, vers l'Algérie voisine. De retour à Agadez en 1997, il commence une carrière de musicien professionnel, développe son talent auprès de musiciens rencontrés en Algérie et en Lybie, et enregistre un premier album à succès.

En 2009, une nouvelle rébellion touarègue éclate ; le gouvernement d’alors interdit la guitare, capture puis exécute deux de ses musiciens : il fuit de nouveau son pays natal et s’exile au Burkina Faso. Il y fait la connaissance du cinéaste Ron Wyman qui entame un documentaire sur lui, Agadez, the music and the rebellion (qui sera projeté au Musée départemental Arles antique le 12 juillet à 14h30). A son retour en 2010, le sultan d’Agadez l’autorise à organiser un concert pour la paix au pied de la Grande Mosquée. Des milliers de spectateurs viennent y fêter la fin du conflit et danser sur les rythmes irrésistibles de Bombino et de sa formation. Devenu un des artistes emblématiques de la jeune génération touarègue, Bombino égrène sur sa guitare un blues rock du désert hypnotique. Guitar-héros de la rébellion, dans sa musique d’une apparente simplicité acoustique, il allie riffs incandescents et voix feutrée. Ses compositions en français, arabe ou tamasheq, chantent la paix et la mémoire de son peuple. Voyageur de l’exil, cet autodidacte accompli, qui apprit avec des cassettes d’Ali Farka Touré, est comparé à Jimi Hendrix, Neil Young ou Carlos Santana... Nouvelle voix du Sahara et du Sahel, il électrise de son énergie rebelle les nuits les plus chaleureuses !

Avec aussi Ilias Mohamed Alhassane (guitare), Youba Dia (basse) et Corey Wilhelm (batterie)