HISTOIRE DE LA POLYPHONIE

DU CHANT SAVANT AU CHANT POPULAIRE

EMMANUEL PESNOT

Parcourez l’Histoire de la polyphonie, à travers l’écoute et l’interprétation d’extraits des répertoires savants et populaires du IXe siècle à nos jours

Ce stage de niveaux avancé et professionnel invite chanteur·ses expérimenté·es et pédagogues (chef·fes de chœur, dumistes ou enseignant·es) à parcourir l’Histoire de la polyphonie, du IXe siècle à nos jours. L’écoute et l’interprétation d’extraits des répertoires savants et populaires, illustrent ce cheminement à travers le temps et le chant collectif. À partir de l'écoute des harmoniques, et non des connaissances solfégiques, quelques rappels théoriques sur les notions de mode, gamme et accord, complètent une série d’exercices pratiques (réalisation de monodies simples sur bourdon, de mouvements contraires, de faux-bourdon, d'accords à 3, 4, 5 sons et plus…) qui vous permettront de décrypter et reconstituer la chronologie de ces répertoires. Ensemble, il s’agira alors de jeter un pont entre polyphonie savante et chant populaire, afin de tendre vers un discours commun, tout en prenant plaisir à entendre et chanter à plusieurs.
 

Emmanuel Pesnot

Passionné de polyphonie, Emmanuel Pesnot a étudié le chant au Conservatoire de Tours, ainsi que la musique renaissance (Bruno Boterf) et baroque (Sophie Boulin, Noémie Rime). Choriste sur divers répertoires du classique au contemporain, il a dirigé plusieurs chœurs, assisté d'autres chef·fes (Udo Reinemann, Jean-Marc Cochereau...), et chanté en quatuor vocal. Il a également enseigné le chant dans les universités de Tours et Bordeaux, avant de se tourner vers la polyphonie populaire, abordée auprès de Martina A. Catella, Lucilla Galeazzi, Manu Théron, Evelyne Girardon... Plébiscité pour son approche originale des musiques populaires, ce « luthier des voix » intervient aujourd’hui comme conseiller artistique et coach vocal auprès de formations tels que La Mal Coiffée, Barrut, Barba Loutig, Mze Shina, Bal O'Gadjo, Tram des Balkans, Girô et le Chant de la Griffe...

© Stephane Barbier